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de 1984 à 1994...

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de 1984 à 1994... Empty de 1984 à 1994...

Message  admin Ven 5 Déc - 19:29

Bordeaux, 1994Bordeaux, Blanc liquoreux 13/20Bordeaux, Blanc sec 15/20Bordeaux Rouge 13/20

Un millésime de bonne qualité mais irrégulier. Après un été chaud et sec, la qualité de ce millésime fut compromise par des pluies violentes. De nombreux producteurs sacrifièrent 30 à 50% de leur récolte. Leurs vins sont alors concentrés, tanniques et de bonne garde. Les autres sont austères et maigres. Ceux issus du cépage merlot connurent les meilleures réussites. Vendangés avant les pluies, les blancs secs sont parfaitemement équilibrés. Les liquoreux sont élégants et fruités mais de petite garde

Bordeaux, 1993Bordeaux, Blanc liquoreux 9/20Bordeaux, Blanc sec 13/20Bordeaux, Rouge 12/20

Un millésime correct malgré des conditions climatiques difficiles. En effet, après une été chaud et ensoleillé, des trombes d'eau s'abbattent sur le vignoble jusqu'à la fin des vendanges. Pour le Médoc, les tannins ne sont pas aussi mûrs que prévu, les vins sont plus austères et manquent de souplesse. En revanche, les Saint-Emilion, Pomerol et Graves, vendangés avant le Médoc, présentent peu de trace de dilution. Les vins se distinguent par une profondeur et une fermeté inattendues. Les blancs secs sont aromatiques. Les liquoreux, élégants et légers, manquent de structure.

Bordeaux, 1992Bordeaux, Blanc liquoreux 10/20Bordeaux, Blanc sec 12/20Bordeaux, Rouge 12/20

Un millésime moyen avec une récolte extrêmement abondante. A la suite d'une floraison précoce et d'un début d'été chaud et sec, des pluies violentes vinrent pertuber la bonne maturité des raisins. Malgré une sévère sélection, d'abord pendant les vendanges, puis dans les chais, tous les vins ne sont pas une réussite. Les meilleurs, sont fruités, souples et élégants, les moins bons, sont maigres, légers et sans caractère. On remarque de bonne réussite dans les Pomerol, notamment Pétrus et Trotanoy. Vendangés plus tôt, les blancs secs sont délicieux et aromatiques. Les liquoreux sont légers et acides

Bordeaux, 1991Bordeaux, Blanc liquoreux 10/20Bordeaux, Blanc sec 11/20Bordeaux, Rouge 11/20

Un millésime moyen avec une récolte de faible quantité. Des gelées terribles au printemps dévastèrent la plupart des vignobles bordelais. La sortie tardive de nouveaux bourgeons fut compensée par un bel été, mais de fortes pluies en septembre altérèrent la parfaite maturité des raisins. De nombreux domaines ont déclassé la totalité de leur récolte. Les vins sont souples, plaisants mais peu concentrés. Ce sont dans les appellations Pauillac, Saint-Julien et Saint-Estèphe que l'on trouve les meilleures réussites. Les blancs secs sont maigres. Les liquoreux se révèlent légers et sans caractère. Pas de production d'Yquem dans ce millésime

Bordeaux, 1990Bordeaux, Blanc liquoreux19/20Bordeaux, Blanc sec 18/20Bordeaux, Rouge 19/20

Un millésime d'exception en qualité et en quantité. Deuxième année la plus chaude du siècle après 1947, et la plus ensoleillée après 1949. La plupart des châteaux ont vendangé des raisins d'une exceptionnelle concentration. En raison du volume de la récolte, les vins sont peu acides mais dotés de tannins puissants et veloutés. Les meilleurs vins proviennent de vignobles implantés sur des sols lourds (Saint-Estèphe, Saint-Emilion) et de propriétés ayant pratiqué une sélection draconienne afin de limiter les rendements. En règle générale, les vins de ce millésime sont des modèles de charmes et de distinction. Les blancs secs sont grandioses, notamment Haut-Brion et Laville Haut-Brion qui s'imposent comme des vins de légendes. Pour les Sauternes, vendangés avant les rouges, il s'agit d'un millésime historique. Puissants et complexes, ils représentent des chefs-d'oeuvre absolu de concentration et de richesse

Bordeaux, 1989Bordeaux, Blanc liquoreux 19/20Bordeaux, Blanc sec 18/20Bordeaux, Rouge 18/20

Un millésime exceptionnel avec une récolte qui a dépassé tous les records de rendement. Des conditions climatiques frôlant la perfection, associées à des vendanges extrêmement précoces (les secondes après celles de 1893) contribuèrent à élaborer des vins mûrs, d'une concentration parfaite, avec des tannins veloutés. Puissants et très alcooliques (jusqu'à 14°5 pour certains Pomerol), la plupart de ces vins sont dotés d'un formidable potentiel de garde. Les blancs secs sont complexes. Les liquoreux se révèlent amples et d'une richesse hors-norme

Bordeaux, 1988Bordeaux, Blanc liquoreux 19/20Bordeaux, Blanc sec 17/20Bordeaux, Rouge 17/20

Un millésime trop souvent occulté par son cadet d'un an. Le Médoc a connu un été magnifique. Craignant l'apparition de pourriture ou de pluies tardives, certaines propriétés ont anticipé les vendanges en recoltant le cabernet-sauvignon trop tôt. Les domaines qui ont évité cet ecueil, dans l'appellation Margaux, notamment, ont enregistré de belles réussites. Colorés, puissants et excessivement tanniques, les grands vins du nord du Médoc se distinguent par un formidable potentiel de garde. Vendanges à maturité, les Pomerol et Saint-Emilion se montrent d'une grande richesse. L'appellation Graves est probablement celle qui a produit les plus beaux vins. Les blancs secs sont riches et parfaitement équilibrés. Pour les liquoreux, il s'agit de l'un des grands millésimes du siècle. D'une puissance aromatique sans équivalent, les Sauternes sont merveilleux de richesse et de concentration.

Bordeaux, 1987Bordeaux, Blanc liquoreux14/20Bordeaux, Blanc sec 10/20Bordeaux, Rouge 12/20

Un millésime correct. Malgré un été torride, le millésime fut difficile suite à des pluies diluviennes survenues pendant les vendanges. Pratiquant de sévères sélections, les châteaux ont produit des vins élégants, mûrs et délicieusement fruités. Les raisins récoltés à maturité, à l'inverse d'autres millésimes difficiles, ont engendré des vins d'une extrême souplesse et d'une grande distinction. Les blancs secs sont souples et agréables. Les liquoreux sont fruités mais de garde limitée

Bordeaux, 1986Bordeaux, Blanc liquoreux18/20Bordeaux, Blanc sec 18/20Bordeaux, Rouge 18/20

Un millésime exceptionnel en quantité et en qualité. La parfaite maturité des raisins, notamment le cabernet-sauvignon, a contribué à l'élaboration de vins d'une puissance phénoménale, dotés d'un potentiel de garde illimité. Les vins rouges se révèlent d'une extrême richesse et bénéficient d'une structure tannique imposante. Les grands vins du Médoc et de Graves sont majestueux et peuvent rivaliser avec les meilleurs millésimes du siècle comme 1982, 1961 ou 1929. 1982. Les blancs secs possèdent une longueur incroyable. D'une richesse absolue, les liquoreux sont inoubliables

Bordeaux, 1985 Bordeaux, Blanc liquoreux16/20Bordeaux, Blanc sec15/20Bordeaux, Rouge18/20

Un millésime exceptionnel. Particulièrement élégants dans leur jeunesse, ces vins sont aujourd'hui veloutés, suaves et d'une grande finesse. Les vins du Médoc, souples aux tannins bien fondus, séduisent par leur tendresse et leur fruité. Les Pomerol et Saint-Emilion allient merveilleusement concentration et finesse. Les blancs secs sont riches et complexes. Les liquoreux sont amples, mielleux et fruités

Bordeaux, 1984 Bordeaux, Blanc liquoreux 14/20Bordeaux, Blanc sec 12/20Bordeaux, Rouge 11/20

Un petit millésime. Dès le printemps, des conditions climatiques dévaforables pertubèrent le développement de la vigne. Le passage du cyclone Hortense pendant les vendanges anéantit la récolte de merlot et repoussa celle du cabernet-sauvignon. Cette absence de merlot engendra des vins acides, peu équilibrés et austères. De bonne garde, compte tenu de la forte proportion de cabernet-sauvignon, les vins manquent toutefois cruellement de profondeur et de charme. La plupart des grands châteaux de Saint-Emilion et de Pomerol ont déclassé leur production. Mieux réussis, les liquoreux sont légers et élégants

Sources: Idéalwine Décembre 2008 & Wine advocat Novembre 2008
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de 1984 à 1994... Empty Quelques Margaux dégustés en octobre 2006 :

Message  didierB Ven 5 Déc - 19:53

Cru Bourgeois La Tour de Mons 1985
Carafé 30 minutes. Pas trés évolué en robe et au nez ,la bouche porte sur les fruits à noyau ,assez tannique elle garde beaucoup d'élégance. La fin de bouche est moins équilibrée et paraît légèrement diluée, malgré un léger retour en rétro nasale assez agréable qui juge de son élégance et de sa puissance passée.
Accord classique sur une pièce de viande, ce vin pour un cru bourgeois a certainement atteint son plateau de maturité depuis quelques années.
Cru Bourgeois Larruau 1988
Carafé 30 minutes. Nez de fruit confit, pruneau pour moi, typique des millésimes chauds.
La première bouche est forte, puissante, puis tannique et fermée..le fruit semble passé. Ce vin a une attaque chaude, un petit creux en milieu de bouche , puis un retour d'alcool en fin de bouche brûlante,typique des 88, année riche.
Il a un côté inoxydable de part sa charpente alcoolique, mais a perdu son fruit...mais pour un CB de 18 ans la garde est remarquable.
2ème CC Brane-Cantenac 1994
Carafé 30 minutes. Belle robe dense. Nez expressif sur des fruits rouges confits et réglissés beaucoup d'épices marquées.
La bouche est élégante, plénitude en milieu de bouche, un beau volume de la matière et de la fraîcheur. Ce vin paraît plus jeune que son âge, il défie son millésime réputé trés tannique et difficile.Beau mariage ampélographique de maturité entre le merlot et le cabernet sauvignon.
3ème CC Giscours 1993
Carafé 30 minutes. Certainement le plus connu des Margaux,et pour sa défense dans le millésime le plus difficile de la dégustation.
Nez empyreumatique grillé qui ne me déplait pas, mais légèrement acétone pour certains ce qui est plus gênant. La Palette aromatique est bien inférieure au vin précédent, la bouche est acide et bien moins fruitée. Fin de bouche rêche. Déception.
4ème CC Marquis de Terme 1988
Carafé 30 minutes. Robe tuilée foncée encore très riche.
Nez toujours grillé d'une acidité marquée très noble. L'élevage luxueux se ressent bien, fondu remarquable, beaucoup de finesse et de fraîcheur poivronnée dans ce vin. Le grain est magnifique, d'une grande finesse encore. Beaucoup de matière et une extrait sec certainement de grande facture.
Une très belle bouteille qui a séduit l'assemblée, l'acord met/vin avec une selle d'agneau de Pauillac nous a tous fait saliver.
Cru Bourgeois Paveil De luze 1990
Carafé 30 minutes.Valeur: 15€.Robe plus dense, beau dégradé de disque, tuilée et plus grasse que la précédente. Superbe olfaction de vin en évolution, arômes tertiaires marqués de champignon et de sous-bois (parfait accord avec le cake aux champignons) La bouche est cependant un peu courte, manquant de volume et légèrement desséchante.Ce vin est un "vin étalon de nez tertiaire".


Dernière édition par didierB le Ven 5 Déc - 20:12, édité 6 fois
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