de 1962 à 1972...
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de 1962 à 1972...
Bordeaux, 1972Bordeaux, Blanc liquoreux 6/20Bordeaux, Blanc sec 8/20Bordeaux, Rouge 9/20
Un millésime médiocre engendré par une météo maussade. La plupart des vins sont maigres, acides et verts. Même si leur taux d'acidité élevé a permis à certains vins de se conserver, ils manquent cruellement de fruits, de charme et de concentration. Grisés par l'euphorie des années précédentes, les producteurs réussirent à vendre leurs crus classés à des prix exorbitants. Lorsque la presse internationale révéla la médiocrité du millésime, ce fut l'effondrement des cours. On remarque néanmoins certaines réussites dans les Graves et les Margaux. Pour les liquoreux, la récolte fut désastreuse. pas de production d'Yquem dans ce millésime
Bordeaux, 1971Bordeaux, Blanc liquoreux 17/20Bordeaux, Blanc sec 19/20Bordeaux, Rouge 16/20
Un millésime de grande qualité. Dans leur jeunesse, ces vins élégants et flatteurs étaient souvent considérés comme supérieurs à l'exceptionnel millésime 1970. Largement sur-évalués, à cause notamment de la faiblesse des rendements, ces vins n'ont malheureusemet pas le concentration et la richesse de leurs prédécesseurs. En revanche, les Pomerols et Saint-Emilion se distinguent avec des vins harmonieux et racés. Les liquoreux sont extraordinaires. D'une grande garde, les vins sont amples, riches et d'une incroyable concentration
Bordeaux, 1970Bordeaux, Blanc liquoreux 17/20Bordeaux, Blanc sec 16/20Bordeaux, Rouge 17/20
Une année exceptionnelle. Suite à des conditions climatiques idéales, la récolte fut abondante et d'une qualité exceptionnelle. Savoureux dans leur jeunesse, la plupart des vins ont magnifiquement vieilli. Riches, équilibrés et complexes, les vins sont aujourd'hui délicieusement aromatiques. Se situant dans la lignée des grands millésimes de l'après-guerre (1961, 1982), 1970 représente un millésime incontournable. Les liquoreux sont impressionnants de richesse et de volupté
Bordeaux, 1969Bordeaux, Blanc liquoreux 12/2Bordeaux, Blanc sec 10/20Bordeaux, Rouge 8/20
Un millésime difficile. Après un été chaud et sec, des pluies torrentielles se sont abattues sur le vignoble en septembre anéantissant ainsi les espoirs d'un grand millésime. Les raisins gorgés d'eau donnèrent des vins délavés, maigres et austères. Le prix des vins de ce millésime était relativement élevé par rapport à la qualité du millésime en raison d'un engouement spéculatif. Pour les liquoreux, on remarque certaines réussites comme le château d'Arche malgré une météo défavorable
Bordeaux, 1968Bordeaux, Blanc liquoreux 6/20Bordeaux, Blanc sec 5/20Bordeaux, Rouge 7/20
Une année médiocre où un record de pluie fut enregistré durant le mois d'août. Les pluies continuelles de septembre produisit des vins dilués, maigres et sans caractère. On notera certaines réussites pour les châteaux Figeac, Cantemerle, Mission Haut-Brion, Haut-Brion et Latour. La récolte fut catastrophique pour les liquoreux avec des vins acides
Bordeaux, 1967Bordeaux, Blanc liquoreux 18/20Bordeaux, Blanc sec 13/20Bordeaux, Rouge 12/20
Un millésime de grande qualité. Une récolte particulièrement abondante, associée à une politique de rendement mal maîtrisée, engendra des vins légers et élégants. Les Pomerol et Saint-Emilion sont mieux réussis que les vins du Médoc. Des châteaux comme Cheval-Blanc, Pétrus ou Trotanoy ont produit des vins d'une grande profondeur. Les Sauternes sont légendaires. Riches, amples et mielleux, ils représentent des chef-d'œuvres absolus en matière de vins liquoreux
Bordeaux, 1966Bordeaux, Blanc liquoreux 13/20Bordeaux, Blanc sec 16/20Bordeaux, Rouge 17/20
Un très grand millésime. Des conditions climatiques idéales et un mois de septembre ensoleillé et sec favorisèrent l'élaboration de vins denses et colorés. Acueillis avec enthousiasme dès sa sortie, les vins évoluèrent de façon inattendue. Certains crus ont perdu leur fruité et se révèlent aujourd'hui austères, peu évolués et très tanniques. En revanche, on notera de superbes réussites comme Latour, Léoville Las-Cases ou la Mission Haut-Brion qui sont aujourd'hui éblouissants de charme et d'équilibre. Les liquoreux sont de qualité moyenne, les conditions météo n'ayant pas été favorables à la formation de la pourriture noble
Bordeaux, 1965Bordeaux, Blanc liquoreux 8/20Bordeaux, Blanc sec 11/20Bordeaux, Rouge 7/20
Un millésime de piètre qualité. Les pluies torrentielles de septembre ont favorisé le développement de la pourriture qui a ravagé le vignoble bordelais. La plupart des vins sont sans intérêt. En Sauternes, les vins sont légers, maigres et sans aucun caractère
Bordeaux, 1964Bordeaux, Blanc liquoreux 11/20Bordeaux, Blanc sec 14/20Bordeaux, Rouge 16/20
Un millésime de grande qualité, mais contrasté par des pluies torrentielles survenues au cours des vendanges. Un été chaud et sec favorisa la maturité du merlot, cépage le plus précoce pour la maturité des raisins. Ainsi, les régions de Pomerol, Saint-Emilion, et Graves produirent des vins exceptionnellement riches, concentrés et puissants. Rivalisant avec la qualité du millésime 1961, la plupart de ces vins sont souvent sous-estimés et sous-cotés. En revanche, nombre de propriétés, situées dans le Médoc, souffrirent des pluies d'octobre qui anéantirent le cabernet-sauvignon, d'une maturité plus lente. Malgré quelques exceptions (Montrose, Latour) de nombreux châteaux (Lafite, Mouton,Lynch-Bages, Calon Ségur,...) ont produit des vins maigres et sans relief. En Sauternais, la récolte fut complétement gachée par le mauvais temps produisant des vins acides. A noter, un très faible volume de la récolte, ayant échappé au "massacre", donne des vins de bonne qualité. Pas de production d'Yquem dans ce millésime
Bordeaux, 1963Bordeaux, Blanc liquoreux 7/20Bordeaux, Blanc sec 7/20 Bordeaux, Rouge 8/20
Un millésime médiocre engendré par une météo catastrophique. Un été froid et pluvieux contribua à l'élaboration de vins maigres et sans caractère. A noter, la réussite du château Latour dans ce millésime particulièrement déplorable. Pour le Sauternes, la récolte fut assez abondante, mais de mauvaise qualité. Les vins, très acides et oxydés, manquent cruellement de maturité
Bordeaux, 1962Bordeaux, Blanc liquoreux 16/20Bordeaux, Blanc sec 16/20Bordeaux, Rouge 16/20
Un très grand millésime, vivant dans l'ombre de son prédécesseur. De favorables conditions climatiques ont permis de produire des vins fruités et tendres, très agréables dans leur jeunesse et dont le potentiel de garde était, à l'époque, insoupçonné. Dans la plupart des appellations, les vins se caractérisent par un fruité élégant sans excès de tannins. Les vins blancs secs sont excellents. L'arrière saison fut propice aux Sauternes. Les vins sont liquoreux, fruités et parfaitement équilibrés
Sources: Idéalwine Décembre 2008 & Wine advocat Novembre 2008
Un millésime médiocre engendré par une météo maussade. La plupart des vins sont maigres, acides et verts. Même si leur taux d'acidité élevé a permis à certains vins de se conserver, ils manquent cruellement de fruits, de charme et de concentration. Grisés par l'euphorie des années précédentes, les producteurs réussirent à vendre leurs crus classés à des prix exorbitants. Lorsque la presse internationale révéla la médiocrité du millésime, ce fut l'effondrement des cours. On remarque néanmoins certaines réussites dans les Graves et les Margaux. Pour les liquoreux, la récolte fut désastreuse. pas de production d'Yquem dans ce millésime
Bordeaux, 1971Bordeaux, Blanc liquoreux 17/20Bordeaux, Blanc sec 19/20Bordeaux, Rouge 16/20
Un millésime de grande qualité. Dans leur jeunesse, ces vins élégants et flatteurs étaient souvent considérés comme supérieurs à l'exceptionnel millésime 1970. Largement sur-évalués, à cause notamment de la faiblesse des rendements, ces vins n'ont malheureusemet pas le concentration et la richesse de leurs prédécesseurs. En revanche, les Pomerols et Saint-Emilion se distinguent avec des vins harmonieux et racés. Les liquoreux sont extraordinaires. D'une grande garde, les vins sont amples, riches et d'une incroyable concentration
Bordeaux, 1970Bordeaux, Blanc liquoreux 17/20Bordeaux, Blanc sec 16/20Bordeaux, Rouge 17/20
Une année exceptionnelle. Suite à des conditions climatiques idéales, la récolte fut abondante et d'une qualité exceptionnelle. Savoureux dans leur jeunesse, la plupart des vins ont magnifiquement vieilli. Riches, équilibrés et complexes, les vins sont aujourd'hui délicieusement aromatiques. Se situant dans la lignée des grands millésimes de l'après-guerre (1961, 1982), 1970 représente un millésime incontournable. Les liquoreux sont impressionnants de richesse et de volupté
Bordeaux, 1969Bordeaux, Blanc liquoreux 12/2Bordeaux, Blanc sec 10/20Bordeaux, Rouge 8/20
Un millésime difficile. Après un été chaud et sec, des pluies torrentielles se sont abattues sur le vignoble en septembre anéantissant ainsi les espoirs d'un grand millésime. Les raisins gorgés d'eau donnèrent des vins délavés, maigres et austères. Le prix des vins de ce millésime était relativement élevé par rapport à la qualité du millésime en raison d'un engouement spéculatif. Pour les liquoreux, on remarque certaines réussites comme le château d'Arche malgré une météo défavorable
Bordeaux, 1968Bordeaux, Blanc liquoreux 6/20Bordeaux, Blanc sec 5/20Bordeaux, Rouge 7/20
Une année médiocre où un record de pluie fut enregistré durant le mois d'août. Les pluies continuelles de septembre produisit des vins dilués, maigres et sans caractère. On notera certaines réussites pour les châteaux Figeac, Cantemerle, Mission Haut-Brion, Haut-Brion et Latour. La récolte fut catastrophique pour les liquoreux avec des vins acides
Bordeaux, 1967Bordeaux, Blanc liquoreux 18/20Bordeaux, Blanc sec 13/20Bordeaux, Rouge 12/20
Un millésime de grande qualité. Une récolte particulièrement abondante, associée à une politique de rendement mal maîtrisée, engendra des vins légers et élégants. Les Pomerol et Saint-Emilion sont mieux réussis que les vins du Médoc. Des châteaux comme Cheval-Blanc, Pétrus ou Trotanoy ont produit des vins d'une grande profondeur. Les Sauternes sont légendaires. Riches, amples et mielleux, ils représentent des chef-d'œuvres absolus en matière de vins liquoreux
Bordeaux, 1966Bordeaux, Blanc liquoreux 13/20Bordeaux, Blanc sec 16/20Bordeaux, Rouge 17/20
Un très grand millésime. Des conditions climatiques idéales et un mois de septembre ensoleillé et sec favorisèrent l'élaboration de vins denses et colorés. Acueillis avec enthousiasme dès sa sortie, les vins évoluèrent de façon inattendue. Certains crus ont perdu leur fruité et se révèlent aujourd'hui austères, peu évolués et très tanniques. En revanche, on notera de superbes réussites comme Latour, Léoville Las-Cases ou la Mission Haut-Brion qui sont aujourd'hui éblouissants de charme et d'équilibre. Les liquoreux sont de qualité moyenne, les conditions météo n'ayant pas été favorables à la formation de la pourriture noble
Bordeaux, 1965Bordeaux, Blanc liquoreux 8/20Bordeaux, Blanc sec 11/20Bordeaux, Rouge 7/20
Un millésime de piètre qualité. Les pluies torrentielles de septembre ont favorisé le développement de la pourriture qui a ravagé le vignoble bordelais. La plupart des vins sont sans intérêt. En Sauternes, les vins sont légers, maigres et sans aucun caractère
Bordeaux, 1964Bordeaux, Blanc liquoreux 11/20Bordeaux, Blanc sec 14/20Bordeaux, Rouge 16/20
Un millésime de grande qualité, mais contrasté par des pluies torrentielles survenues au cours des vendanges. Un été chaud et sec favorisa la maturité du merlot, cépage le plus précoce pour la maturité des raisins. Ainsi, les régions de Pomerol, Saint-Emilion, et Graves produirent des vins exceptionnellement riches, concentrés et puissants. Rivalisant avec la qualité du millésime 1961, la plupart de ces vins sont souvent sous-estimés et sous-cotés. En revanche, nombre de propriétés, situées dans le Médoc, souffrirent des pluies d'octobre qui anéantirent le cabernet-sauvignon, d'une maturité plus lente. Malgré quelques exceptions (Montrose, Latour) de nombreux châteaux (Lafite, Mouton,Lynch-Bages, Calon Ségur,...) ont produit des vins maigres et sans relief. En Sauternais, la récolte fut complétement gachée par le mauvais temps produisant des vins acides. A noter, un très faible volume de la récolte, ayant échappé au "massacre", donne des vins de bonne qualité. Pas de production d'Yquem dans ce millésime
Bordeaux, 1963Bordeaux, Blanc liquoreux 7/20Bordeaux, Blanc sec 7/20 Bordeaux, Rouge 8/20
Un millésime médiocre engendré par une météo catastrophique. Un été froid et pluvieux contribua à l'élaboration de vins maigres et sans caractère. A noter, la réussite du château Latour dans ce millésime particulièrement déplorable. Pour le Sauternes, la récolte fut assez abondante, mais de mauvaise qualité. Les vins, très acides et oxydés, manquent cruellement de maturité
Bordeaux, 1962Bordeaux, Blanc liquoreux 16/20Bordeaux, Blanc sec 16/20Bordeaux, Rouge 16/20
Un très grand millésime, vivant dans l'ombre de son prédécesseur. De favorables conditions climatiques ont permis de produire des vins fruités et tendres, très agréables dans leur jeunesse et dont le potentiel de garde était, à l'époque, insoupçonné. Dans la plupart des appellations, les vins se caractérisent par un fruité élégant sans excès de tannins. Les vins blancs secs sont excellents. L'arrière saison fut propice aux Sauternes. Les vins sont liquoreux, fruités et parfaitement équilibrés
Sources: Idéalwine Décembre 2008 & Wine advocat Novembre 2008
Re: de 1962 à 1972...
Sauternes Château Filhot 1970 bu en février 2007 pour les 37 ans de Madame:Sa robe ambrée foncée, le fondu du caramel, ses notes roties typiques et fines,sa longueur en bouche sur une texture soyeuse nous a conquis...ce vin racontait une belle histoire douce, une caresse tendre à boire doucement...en espérant toujours qu'il en reste encore dans le verre.Attendre les grands vins de Sauternes apporte un plaisir extrème et entretient la mémoire gustative des grands vins qui font les grands moments.
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