Smith Haut Laffitte Rouge 1999

Bonjour à tous.

Historique (tiré du site : http://www.smith-haut-lafitte.com/)

Dès 1365, la maison noble du Bosq avait choisi ce terroir pour exploiter un vignoble.
Puis au XVIIIème siècle l'Ecossais George Smith acheta le domaine, lui accola son nom, bâtit la Chartreuse et exporta vers l'Angleterre sur ses vaisseaux, les barriques déjà renommées.
En 1842, M. Duffour-Dubergier, maire de Bordeaux mais aussi viticulteur passionné, hérita de sa mère le château Smith Haut Lafitte et en fit un Grand Cru.
Au début du siècle la Maison Louis Eschenauer se rendit compte de l'exceptionnelle qualité de ce vin et en assura la diffusion, pour finir en 1958 par acheter la propriété. Depuis cette époque, d'importants investissements ont été effectués, notamment la construction d'un superbe chai souterrain qui permet d'élever en même temps plus de 1 000 barriques.
En 1990, Daniel CATHIARD tombe à son tour amoureux du vignoble et s'inscrit dans la prestigieuse lignée des propriétaires avec la ferme intention de continuer à valoriser ce noble cru : sa recherche permanente de l'excellence le conduit à manier harmonieusement les techniques les plus modernes de vinification avec les méthodes traditionnelles : sols vivants, compost organique, retour aux petites cuves en chêne, élevage sur lies en barriques...

La propriété est située sur une butte de 72 hectares d'un seul tenant, dont 55 plantés en vignes, recouverte de graves "Günziennes" qui offrent deux particularités étonnantes : un drainage naturel du sol qui oblige les racines des ceps à aller chercher l'eau et les sels minéraux à plus de six mètres de profondeur, et un "effet miroir" du soleil, qui, en se reflétant sur les cailloux composant la grave, aide au mûrissement et à l'épanouissement du raisin.

Dégustation

La robe se présente de couleur sombre. Le nez se positionne sur les fruits rouges (cassis, groseille ?). A l’aération, un côté fumé fait son apparition.
La bouche reflète le nez. Ce n’est pas d’une complexité folle mais cela se présente de façon équilibrée. Bouche plutôt sur la finesse que sur la puissance. Les tanins sont déjà bien fondus. La longueur en bouche est tout à fait correcte.

En résumé, pas un « grand vin », mais un vin bien fait et qui a donné du plaisir à table.

Cordialement,
Hervé

Tu te mets au Bordeaux Hervé?

Bonjour à tous.


Tu te mets au Bordeaux Hervé?

Normal, Christophe. Habitant près de la mer, ne suis-je pas au bord d'eau ?!
-)

Plus sérieusement, c'est un "héritage" de l'armoire à vin de Xavier.

Et, ma foi, le Bordeaux, après plusieurs années de vieillissement, cela peut être bien plaisant.

Mais, rassure-toi, mon coeur balance toujours entre la Loire et la Bourgogne !

A très bientôt.

Hervé

Bonjour à vous deux, en parlant de Graves et Pessac-Léognan j'ai goûté et présenté en dégustation hier soir un La Tour haut-Brion 2000 superbe...et je ne suis pourtant moi non plus, pas un grand passionné des Bordeaux mais quand c'est grand...c'est grand !
Avez-vous fait la dégustation des Halles de Quercamps récemment ... et y avez-vous bu et trouvé de belles quilles ?
Amitiés à vous deux.

Salut Didier,

nous sommes, Hervé, Fabrice et moi, allés à la dégustation de vendredi soir.

Trés belle dégustation qui se voulait trés éclectique. J'ai beaucoup apprécié et acheté d'ailleurs des Riesling 2007 de Jean Ecker, le Meursault village 2005 et le Chassagne Montrachet village 2005 du chateau de Puligny Montrachet. Le St Joseph Les Serines 2007 du domaine Cuilleron...superbe de longueur et de finesse...et quelques autres tout aussi dignes d'intérêt.

Je rédigerai un CR plus complet (à défaut d'être exhaustif) de cette dégustation (dégust' éclair pour ma part, ma belle m'attendait chez mes beaux parents...)

A bientôt,
Christophe